Hôtels à Insectes design Sculptures entomologes

Une œuvre poétique vivante à l’écoute de la Microfaune
Les sculptures entomologes sont des installations plastiques qui proposent
l’observation d’une interaction entre une œuvre artistique et son milieu.
L’effet miroir que procure l’Echo de la vibration du petit peuple de l’herbe et du sol,
Une création offrant la perspective d’un dialogue constructif entre Homme et Nature.
Un Echo système Un Echo système

Si l’on peut soupçonner la présence de nombreuses espèces d’insectes dans notre environnement
quotidien, il reste souvent difficile de consacrer du temps à leur observation.

C’est ce que propose les « Entomologes » : un objet d’art unique qui attire le regard par son
esthétique, qui invite à se poser un instant pour découvrir et observer ce monde fascinant des insectes ;
apprendre à les connaître pour mieux les appréhender voire atténuer certaines phobies, les respecter.
Contrairement à ce l’on peut imaginer, un abri pour les insectes ne peut pas rester un simple « geste »
que l’être humain fait pour soulager sa conscience face au déclin majeur de la biodiversité*. Un abri pour
insectes est une pure pédagogie pour se reconnecter à la nature et s’interroger sur le rôle essentiel qu’ils
tiennent dans les écosystèmes dont nous tirons les principales ressources nécessaires à notre survie, les
Entomologes sont un questionnement sur notre comportement une fois rendus face à nous même.
Les sculptures « Entomologes » permettent de créer un lieu privilégié d’observation d’une faune ordinaire très diversifiée qui met en mouvement une œuvre vivante en quelque sorte réalisée en collaboration avec les insectes.

  • (En octobre 2017 dans la revue scientifique Plos One paraissait une étude dont les médias ne se sont
    pas suffisamment fait l’écho, elle nous annonçait une disparition de près de 80% des insectes sur ces 27 dernières années en Europe.)

PRINCIPE
Les trous pratiqués dans les Entomologes permettent l’accueil de nidifications de multiples espèces
d’Abeilles solitaires xylicoles, à nids libres ou opportunistes ( Mégachille, Anthophora, Heriades, Anthidie, etc…) et de quelques autres espèces d’Hyménoptères. Au fond de chaque trou une femelle accumule une réserve de nourriture (nectar plus pollen pour la plupart, à signaler que certaines solitaires fabrique également du miel) sur laquelle elle pond un œuf qu’elle protège en tapissant les parois de sécrétion de cire, de résine, ou encore de feuilles ou de pétales de fleurs pour certaines Mégachiles ; puis elle obture cette « cellule » (équivalent de l’alvéole chez l’Abeille sociale) de boue pour certaines espèces, pour d’autre d’un broyat végétal, de résine de conifères, ou d’un coton tissé de poils végétaux, … Les Abeilles solitaires passent l’hiver le plus souvent en diapause à l’état larvaire, parfois à l’état adulte, dans la cellule du nid. La profondeur du trou peut offrir à chaque femelle une potentialité de pondre 30 à 40 œufs en moyenne dans sa durée de vie saisonnière. En les occupants et grâce à leurs techniques de construction, ces Abeilles vont constamment transformer le dessin de trous géométrique proposé. La « Bourgade » d’abeilles solitaires ainsi réunies offre l’observation potentielle d’une population de nombreux individus (30 par trous en moyenne) composée de différentes espèces et de leurs parasites (Scolies, Sphégiens, etc…). Les fentes présentes sur les sculptures sont destinées à abriter de tous autres insectes tels que
Forficules, Coccinelles, Chrysopes, Arachnides ou encore des pontes de certains Lépidoptères selon le milieu naturel dans lequel elle est disposée.

Si ces créations sculpturales sont des ouvrages réalisés en écho d’un paysage, d’un espace, j’utilise sciemment une esthétique de motifs géométriques qui ne sont pas habituellement présents dans le milieu naturel, estimant que ces formes si courantes dans nos environnements urbains, nous interpellent d’autant plus placées dans ce contexte.
Une fois le regard du spectateur attrapé, il est questionné par le matériau de l’objet : le Bois, matière inerte mais vivante. Il peut le toucher, le humer. Quelques ornements métalliques l’interrogent ensuite sur l’industrie de la facture.
Des motifs formés de multiples trous dessinent eux aussi des figures géométriques inattendues. Certains de ces orifices sont vides, d’autres habités, bouchés par de la terre, de la résine, d’un broyat végétal…des Abeilles qui y nidifient en modifient constamment le dessin. L’œuvre est en mouvement et se réinvente au fil des saisons, au rythme du vivant. Il s’agit bel et bien d’un ouvrage réalisé en collaboration avec les insectes.
La géométrie pragmatique d’une pensée humaine croise ainsi un opportunisme naturel, montrant que nous faisons partie de la Nature et que nos activités humaines contemporaines peuvent être une collaboration avec le vivant, plutôt qu’une destruction.

Pour marque-pages : Permaliens.

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